L’Enfer au Paradis, le Paradis en Enfer

C’était le paradis! un paradis hivernal, de la belle neige sans arrêt depuis des semaines et pas de redoux et tout ça avant Noël. Le ski était incroyable dans notre petit paradis autour de la maison.

Malgré que mon focus était très Fat Bike depuis quelques semaines (nouveauté exige) mais les super conditions de ski m’ont redonner la piqûre. De plus je n’arrivais pas à taper la poudreuse sèche malgré les nombreux passage en raquette. Mais c’était un moindre mal, je trippais en ski!

Ensuite l’enfer, plusieurs mm de pluie verglaçante sur l’Estrie.

Les arbres se sont courbés sous le poids de la glace et ça a créer un décor enchanteur.

Le premier jour il n’avait rien à faire. C’est très rare qu’on ne peut rien faire dehors mais c’était le cas ce jour là. Une croute de 2 pouces de glace qui se brisait à chaque pas que ça soit en ski, raquette, pneu méga-baloune etc…. Pas moyen de se promener et que ça soit plaisant. Mais plusieurs mm de verglas plus tard et une chute drastique du mercure et TADA! des conditions absolument fantastiques. Le paradis reprend sur l’enfer!

D’un coup l’épais manteau de neige est devenu lisse, dur et portant. On peut rouler n’importe où………..au sol mais à hauteur d’homme c’est une autre histoire.

Je devais oublier mes singletracks et me concentrer sur des chemins qui sont plus large que les petits arbres qui les bordent et même ceux si, parfois il fallait zigzaguer comme dans un labyrinthe naturel.

La surface durcit permettait de rouler partout mais on pouvait pratiquement la qualifier de glacée, ceci aurait été impossible sans les clous sur les pneus et …… sous nos bottes. Isabelle arrivait à peine à tenir debout pour prendre des photos et Mojo avait les pattes qui valsaient de tout les bords comme si il roulait un vélo à pédalier virtuel dans les 3 dimensions.

Incroyable des énormes pneux de 4.8 sur des clownshoes qui ne touche plus au sol….. Éric n’en reviendrait pas et clouté en plus.

La dernière partie d’un de mes singletrack n’était pas trop encombré de victime de la glace.

Étant pratiquement sur la glace il fallait êtres très alertes et très stable sur le vélo pour rester debout. Parfois je sentais mojo qui glissait derrière moi et qui venait cogner ma roue arrière aussitôt pour se relever et continuer. IL n’a peur de rien ce chien!

Aujourd’hui c’était encore plus beau avec le gros soleil et un beau -20c. Je me suis diriger plus dans les champs glacés au sommet des mines, c’était comme faire du snowboard sur une piste fraichement dammé avec un superbe vue sur les fermes des cantons . Wow.

et maintenant après 3 jours sans électricité (et par le fait même d’eau) nous venons tout juste de revenir au 21 ième siècle. et nous nous préparons à aller passer quelques jours dans la tente prospecteur… sans eau…. sans électricité……