Vélo à Oaxaca: Eco Trail DH, merveilles naturelles et Mezcal
Une des randonnée que notre ami Ryan nous avait dit de ne pas manquer était la Eco Trail to Jambo. C’était l’itinéraire de notre 4 ième journée en selle.
Nous avons donc embarquer pour une deuxième journée de suite dans le pickup avec notre fidèle conducteur Marco. Je suis certain que Marco aurait mieux aimer rouler avec nous mais bon ça prend toujours un chauffeur.
Prendre le camion n’était pas un luxe comme la veille où il suffisait de monter une courte 1h30 au gros soleil. Cette fois ci c’était 4 heures de grimpe qu’on allait économiser.
Rendu en haut, on se croit en Colombie Britannique: Les pins sont immenses, l’air est frais, l’oxygène est plus rare et la forêt est majestueuse.
De plus nous sommes dans un parc national alors c’est très paisible car peu de gens y circulent.
Le sentier commence par une crête où on roule rapidement tout en réalisant, en regardant a travers la forêt clairsemé, que nous sommes très haut dans les montagnes.
La piste devient pour un bout de temps un tapis de 1 pied d’épais d’aiguille. On s’en doute pas mais 1 pied d’aiguille c’est comme une plaque de glace à un coin de rue de Montréal avec des pneus lisses. Ça Glisse en Crisse. Je me retrouve dans le décor à quelques reprises avant de comprendre qu’il faut “carver” dans les aiguilles comme en ski dans un corridor étroit à pic c’est à dire avec de court mais puissant virage pour ne pas rester avec les roues de côté trop longtemps et ainsi éviter la dérape.
Après cette section plus drôle que réellement fun. On se retrouve a flanc de montagne sur une piste rapide coupé en assise. On flotte dans le bonheur, je me force à jouir de ce beau moment de vélo.
Après cette longue descente du sommet on se retrouve sur une route de montagne qu’il faut suivre en contour pour se rendre au début de la crête surnommé Jambo. Cette petite pause sur le chemin est le bienvenue après la descente folle qu’on vient de faire. On prend le temps de savourer le paysage en roulant tranquillement sur cette route. Une fois arrivé sur la crête on se lance dans Jambo. Jambo est une piste de descente assez technique à cause de son niveau d’érosion.
Les centaines de bêtes qui l’utilise régulièrement ont créer des tranchés parfois de la hauteur de nos guidons!
On prend donc goût au type de sentier érodé et avec une confiance gagnante on commence à manger le terrain accidenté avec appétit. Et plus on en mange plus on en veut. Disons que j’était pas mal choyé avec mon vélo de 165mm de débattement.
Une fois rendu plus bas, on avait le droit à la magnifique vue qui était le point commun de la plupart de nos fins de sortie.
Notre descente commençait à près de 10 000 pied d’altitude et se terminait autour de 5000 pied. Nous sommes tous de grand fan du déficit d’élévation!
Pour ceux qui pense que les cyclistes causent de l’érosion: Je vous présente les vrais coupables. En plus, ils ne respectent pas du tout l’étiquette de partager les sentiers. De vrai mules quand c’est le temps de leur demander de se tasser!
Je vous ai raconté dans un autre récit comment nos hôtes nous gâtait avec ,entre-autre, les déjeuners gastronomique. Nous allions être encore plus gâter car nous leur avons demander de souper avec eux un soir.
On commençait en grande ou plutôt en minuscule: des sauterelles séchés assaisonnées. Les premières qu’on a mangé était bonne mais trop petite alors elle ne goutâit que l’assaisonnement. Les suivantes était plus en chair, mmmm là tu parles!
Nous avons eu le droit à un souper exquis de poulet à la sauce amarillo et tortillas frais fait à la main.
Le problème avec notre villa était le suivant: La villa est d’une belle architecture typique, la vue est merveilleuse, les hôtes intéressants et chaleureux, la nourriture incroyable alors il ne reste pratiquement plus de raison de mettre le nez dehors!
IL parait que quand on mange les sauterelles ça vaut dire qu’on va revenir. J’ai pas de problèmes avec ça!
Nous avions 3 journées de libre dans notre voyage pour visiter. Ceci était la dernière et le menu était chargé. Nous avons commencer à visiter l’arbre le plus large au monde: L’arbre de Tule.
L’arbre de Tule est un cyprès de 40 pied de diamètre. Moi qui adore les gros arbres disons que j’était pas mal au paradis!
Après l’arbre de Tule nous sommes passés par une fabrique de tapis artisanale. L’enseigement sur les teintures naturelles était intéressantes, surtout le rouge qui vient minuscule insecte retrouvé dans le cactus. Le reste était plutôt une sympatique attrape touriste.
Après les tapis nous sommes allés voir les chutes pétrifié de Hierve El Agua. C’était dans notre tour qui durait toute la journée mais on ne savait pas trop ce que c’était. Comme j’ai expliqué dans le premier récit nous avions pas vraiment préparer ce voyage comparativement à nos autres voyages.
Quelle agréable surprise! Après 1h30 de bus F1 de course dans les montagnes nous sommes arrivés à l’accueil des chutes.
Nous étions bouche bée devant un tel spectacle. Les chutes pétrifiés c’est des source d’eau qui jaillisse du sol en haut des falaises. L’eau est tellement forte en minéraux que la coulée d’eau sur la roche laisse des traces un peu comme des stalactites dans les cavernes. De loin on dirait des chutes pétrifiés.
Autant la vue des chutes était spectaculaire, moi ce qui me fascinait c’était d’avoir une source d’eau qui débouche en haut d’une falaise! et toute une source d’eau, on voyait l’eau sortir à l’œil nu.
À deux reprises pendant que le chauffeur roulait à 120 km/h dans la route de fou pour se rendre il a mentionné de la baignade. On ne comprenait pas trop pourquoi il parlait toujours de costume de bain. Nous avons finalement compris en voyage qu’il y avait deux bassins d’eau minérale pour se baigner. Allez up en boxer!
Ce qui était capoté des bassins était d’être dans l’eau et de regarder vers le paysage et réaliser qu’après le rebord c’était l’immense chute que nous avions vu de loin.
Après le high des chutes nous sommes allés visiter les ruines de Mitla. Mitla était la ville principale après que les Miztecs ont pris le dessus sur les Zapotecs. Le centre de la région est donc passer de Monte Alan (vu plus tôt dans le voyage) à Mitla. Mitla est différent car la ville actuelle de Mitla a été bâti autour des ruines.
On voit la différence entre l’architecture plus sobre de Monte Alban et plus artistique et avancé de Mitla avec ces formes géométriques qui ornent les bâtiments.
Notre journée touristique allait finir en beauté avec la visite d’une usine de Mezcal.
Oaxaca est la capitale de la Mezcal artisanale. Pour ceux qui le savent pas la Mezcal et la téquilla sont le même breuvage c’est à dire un alcool fait à partir de la plante d’Agave. Notre photo de début de récit avait comme paysage deux gigantesque Agave.
La différence entre Téquila et Mezcal est que Téquila est une appellation controllée que peut porter de l’alcool fait dans la région spécifique (comme le champagne). Mais au delà de l’appellation contrôlée je trouve que c’est le concept même de la boisson qui est sa plus grosse différence. La Téquila se veut le plus pure possible (peu de goût) tandis que la Mezcal mise plutôt sur son goût herbale et naturel.
Il y a une centaine sortes d’agaves dont une quinzaine peuvent faire de la Mezcal. La plante doit être cueilli juste avant qu’elle meure. L’année avant de mourir l’agave produit une seule fois dans sa vie une longue fleur en son centre. Ceci indique qu’elle a atteint sa maturité, qu’elle va mourir et donc qu’elle être prête pour servir l’humanité en temps que Mezcal.
Le coeur est nettoyé de ces feuilles et mis dans un grand feu creusé plusieur pied sous terre dans un pit. Le tout est recouvert et brule pendant 4 jours.
Après la cuisson, le coeur est écraser par une immense roue de pierre tiré par des ânes, mis dans un bac pour fermanter et finalement distillé.
L’usine que nous avons visité fabriquait de la mezcal assez commerciale et au gout un peu anonyme. Nous étions un peu déçu. Pour la majorité des gens, plus la mezcal est veilli meilleur elle est. Mais le goût de fût de chêne vient à cacher tout le gout de la plante et on se demande parfois si on bois pas un Whiskey ou un bourbon. Nous aimions mieux la “Joven” c’est à dire la Mezcal jeune, non veilli.
Comme pour la bière, il faut trouver les vrais passionnés pour goûter au plein potentiel de l’art de brasser (ou de distillé).
Nous avons trouvé ce passionné à la Mezcalaria Los Amantes.
La Mezcalaria est un charmant salon de dégustation de Mezcal. Situé en plein centre tourisitique, le bar est très étroit mais profond et très haut. Le mur sont tapissés de bouteille artisanale antique.
La Mezcalaria fait affaire avec les meilleurs distillateurs artisanaux de la région pour nous offrir plusieurs type de mezcal en dégustation. Notre hôte parfois connu sous le nom de Oscar, nous parle avec passion de notre dégustation en nous montrant dans une encyclopédie le type de agave dont notre mezcal est faite. IL résume aussi toute les étapes de fabrications.
Nous sommes pas vraiment des amateurs d’alcool fort et très rarement nous allons prendre le temps d’apprécier un Scotch avec des amis. Mais la bonne mezcal artisanale a été une révélation pour nous chaque gorgée était une découverte de saveur et d’odeur et en fermant les yeux on ne voyait presque dans la jungle sur nos vélos entouré d’agave.
Nous nous sentions très privilégié de gouter à ce nectar car la bonne mezcal artisanale est très rare et commence tout juste à être connu. Un bar affilié à la mezcalaria vient d’ouvrir à New York et quelques importateurs s’arrachent les mezcals de Los Amantes. Le canada en accepte toujours pas l’importation. Mais il y en a 2 bouteilles dans le Canton de Hatley des partants pour une dégustation?
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