Vacances Côte Est 2011 Partie 2

Partie 2: La virginie

Après la Caroline du Nord nous nous sommes dirigé vers le Douthat State park qui nous avais été référé par un ami. Tout le monde nous a parlé en bien de ce parc autant pour sa beauté en tant que parc que pour ses pistes de vélos. Nous y sommes arrivés sur le tard après un arrêt souper à Roanoke dans un resto de poisson/fruit de mer.

Une fois arrivé à Douthat, on se choisi un superbe terrain de camping sur le bord du lac et on se fait un beau feu de camp avec vue sur l’eau. On relaxe, il fait beau. Pendant la nuit un violent orage éclate, on commence a s’inquiéter des éclairs et on décide de lever le camp quand le niveau du lac commence à monter et que le chemin devant notre terrain est innondé. On décide d’aller dans une autre section camping du parc mais on réalise qu’il faut traverser une rivière pour s’y rendre. Pas question de traverser quelconque cours d’eau en pleine tempête. On couche donc dans l’auto. Une très bonne décision que nous avons pris car le lendemain, les gens du deuxieme camping était pris de l’autre côté de la rivière et celle ci passait par dessus le pont de 2 pied. C’était la veille de la grosse pluie au Québec qui a causer beaucoup dommage dans notre région (Coaticook, St-Hermé, East-Hereford etc…)

Le lendemain matin il n’était pas question de rouler les sentiers de Douthat par crainte de les endomagés. Nous nous sommes donc diriger vers Harrisonburg en quête de sentier sec.

Le gentil gars de la boutique shenandoah bicycle company nous donne quelques suggestions après nous avoir vendu une carte et un petit dépliant du top10 des randonnés recommandés. Une chose qui est vraiment le fun autant en Virginie qu’en Caroline c’est que les sentiers utilisés sont des sentiers multi usage et qu’il suffit d’acheter une carte de National Geographic pour s’y retrouver. En plus des sentiers, ils nous a conseillé un camping rustique à 5$.

J’ai affirmé dans l’autre récit qu’il n’y avait rien de mieux dans la vie, que de s’assoir en camping avec une bière et une carte de sentier pour planifier la journée du lendemain. “C’est ça la vie” que j’ai dit. Alors comment appel t-on quand on est assis en camping avec une bière, une carte de sentier et une…….. rivière à deux pas de son terrain ? Le paradis sur terre peut-être?

Notre première randonnée était tout près de ce camping. Nous roulions sur une crête rocailleuse pendant la première moitié du trajet et on revenait par un chemin forestier rempli d’eau mais au fond dur. Rouler sur la crête était vraiment spectaculaire, il y a toujours une pente descendante de chaque côté et nous avions l’impression de rouler sur la colonne vertébrale d’une gigentesque dinosaure dont les écailles serait des rock gardens. J’appréhendait la remonté du chemin forestier jusqu’à la crête car les courbes de niveaux étaient pas mal rapprocher sur la carte. La montée continue mais graduelle fut une excellente surprise car elle était intéressante tout en étant panoramique. On peut dire que dans ce voyage nous avons pas mal tripper à grimper.

En parlant de grimpe spectaculaire: Le lendemain notre randonné commenceait par monter jusqu’à un des plus haut sommet de la Virginie: le Redish Knob haut de 4,397 pied. Une montée exigeante completement pavé d’une beauté digne des cols d’Europe. Ça donnait pratiquement le gout de devenir un Roadie………hummmm pas à ce point là!

Une fois au sommet on rencontre un groupe de Menonites à cheval. Les menonites sont issue d’un mouvement religieux chrétien protestant appeler le mennonitisme. Cette religion est plus connue à cause d’un de leur sous-groupe ultra-conservateur appeler les Amishs. La plupart des menonites vivent simplement mais il sont peu nombreux à être aussi drastique que de vivre sans électricité et appareil motorisé. Notre groupe avait quand même fait le chemin de leur village jusqu’au début du sentier en cariole. Arrivé en bas, ils ont détachés la cariole et enfourcher leur chevaux pour monter les singletracks que nous allions descendre. Ils étaient très surpris d’apprendre que nous allions descendre les mêmes pistes à partir du sommet c’est à dire Timber Ridge et Wolf Ridge.

Une fois rendu sur ce rock garden assez impressionnant j’ai compris pourquoi il doutait de notre état d’esprit de vouloir descendre en vélo.

On peut comme notre journée de la veille mais à plus grande échelle, c’était trippant de rouler sur crête rocheuse pendant si longtemps.

Vers la fin de Wolf Ridge, le sentier qui était déjà vraiment trippant devient encore mieux. En effet la dernière section était problèmatique dans le passé a été complètement refait grace à des subventions obtenue par les cyclistes commis à la cause.

Il est impossible de terminer une randonnée dans les montagnes de la Caroline ou de la Virginie les pieds au sec. IL y a toujours un passage à gué juste à la fin pour avoir les souliers completement trempé avant de le mettre dans l’auto!

La vie en vacances: relaxer en attendant le lavage et découvrir des burgers original (au beurre de peanut rien de moins!)

Notre avant dernière journée de vélo a été notre préférée. Encore une longue randonnée épique de plusieurs heures. Le but de la journée: grimper jusqu’à la passe de Confederate Breastworks et se taper les descentes de Road Hollow et Bald Ridge.

Il y avait plusieurs options pour faire cette randonné mais sans 2 vehicules la seule façon de prendre les 2 pistes de descente c’était de se taper La Totale. 21 miles et 4800 pied de grimpe.

La montée se faisait sur l’ancien chemin de forêt de Georgia Hollow. La pente était douce, la végétation du printemps bourgeonnante, tellement tranquille et seul au monde. Très zen.

Une fois rendu au col de Confederate Breastwork, on prennait la piste Road Hollow et WOW. Une superbe singletrack étroite en assise.

La descente de Road hollow était complètement folle, une piste de course étroite à flanc de montagne. On descendait à vive allure et nous étions pas capable d’arrêter pour prendre des photos tellement que c’était intense. Rapide, fluide, étroit, débile.

Il y avait quelques passes techniques qui donnait un peu la frousse car à droite ça descendant longtemps si on manquait notre coup.

Une fois rendu en bas, nous avions tout les muscles du corps figé en place…. surtout notre sourire. À cause d’un certain Newton (yeah thank’s a lot!), tout ce qui descend doit remonté. Pour aller chercher l’autre descente, bald ridge, nous avions toute une grimpe à faire.

La grimpe durait environ 1 heure mais au lieu d’être sur une fireroad celle ci était une singletrack étroite et très à pic. C’était passionnant car on grimpait avec les jambes qui brulait mais il faillait toujours être très focus pour rester sur le sentier étroit et parfois technique. Ça c’est du vélo de montagne!

On ne pensait pas que c’était possible mais la descente de Bald Ridge était aussi effréné et tripante que road hollow. Même pas une photo! c’est pour dire.

Nous sommes revenus extrêmement satisfait de nous au stationnement, quelle belle façon de terminer nos vacances! Une petite bière et un hot dog sous la pluie et on prend la route jusqu’au Québec.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.


*