Vacances Côte Est 2011 Partie 1

Nos dernières vacances remontaient au printemps 2009 lorsqu’on a fait le AllezY dans l’ouest. 2010 a été l’année de la construction de notre maison alors pas de vacances et même très peu de vélo. Tout ça pour dire qu’on était dû pas a peu près pour des vacances et surtout pour du vélo!

Nous sommes donc parti pour un 12 jours dans l’est des États-Unis. Nous avions prévu rouler en Pennsylvanie, en Virginie et en Caroline du Nord. Finalement le temps en Pennsylvanie n’était pas assez certain alors nous avons fillé directement vers la Caroline du Nord. Sur le chemin nous sommes quand même arrêter en Pennsylvanie pour aller voir notre ami Tim le brasseur de la brasserie Troegs à Harrisburg. Une accolade, une visite de la brasserie et une petite dégustation de Hop Back et de Troeginator et nous disions au revoir à Tim.

Nous avons pris 1 journée et demi pour descendre vers Ashville en Caroline et se rendre au camping de Bent Creek situé juste à la sortie de la ville au début des fameuse montagne de Pisgah. Donc environ 18-20 heures de route.

Cela fait des années que j’attend parler des rides épiques dans les Pisgah, j’avais vraiment hâte de voir ça de nos propres yeux.

Le camping était dans un national forest alors un beau camping tranquille, très boisé et assez loin de voisins. Notre première randonnée partait directement du camping.

Les sentiers de Bent creek. Une belle combinaison de singletrack le fun et de chemin de gravel. Nous avons fait une pas pire montée crève poumont, ceci était un bon rechauffement pour la multitude de montée semblable que nous allions faire dans ce voyage. Les sentiers étaient très bien, je ne crois pas que je ferai 18 heures de route uniquement pour ça mais comme réchauffement pour étirer nos jambes très maigre de vélo depuis 1 ans c’était parfait!

Nous avons développer plein de compétence de construction dans la dernière année mais ceci au dépend de l’entretien de nos vélos, Une seule journée de ride et j’avais besoin de faire un sérieux ajustement.

Le soir nous sommes allés visiter Ashville. Cette ville dynamique est d’une grosseur parfaite pour en profiter, pas trop gros pour être intimidant a visité et assez grosse pour être bouillante de vie!

Un des endroits qu’on a visité c’est la micro-brasserie The Wegde. Un endroit ultra bizarre situé dans un vieux immeuble industriel dans un quartier rempli de hipster universitaire. L’attrait principal de la brasserie est la terasse au gros soleil qui donne sur un stationnement pas très chic mais sur le bord de la rivière. On a été pas mal surpris de voir qu’a l’intérieur il y avait à peine des stools pour une douzaine de personne. La bière était très bonne, Isa a pris une rafraichissant IPA et de mon côté ce fut une double IPA sirupeuse mais pas trop sucré.

Un des magasins de vélo de Ashville nous avais recommandé pour le lendemain une piste très prisé les locaux mais peu fréquenter en général. L’aller retour de Laurel Mountain. Le ride de Laurel montain est un aller-retour de 16 miles. Nous sommes toujours un peu prudant des recommandations des locals de magasin de vélo car parfois c’est des machines qui suggère des rides de fou. Alors nous étions un peu nerveux avant de partir pour cette ride car sur la carte c’était assez impressionnant comme parcours.

Le sentier était incroyablement beau, une superbe simple trace en assise d’une montagne très abrupte.

Il y avait quelques parties de portage de vélo mais moins qu’on s’attendait.

Une fois rendu au bout du sentier, nous étions frais comme des roses et on ne croyait pas que c’était déjà fini. C’est ce qui arrive quand on s’attend à une marche de la mort. Arrivé au sommet, une barre tendre et on resdescent le joyeux cordon à flanc de montagne qui constituait le sentier.

Nous avons terminés la randonnée de Laurel Mountain fier comme des pets et le sourire fendu jusqu’au oreille. Pour agrémenter le tout nous sommes revenus pas le Blue Ridge Parkway avec un petit arret picnic.

Une des choses que j’aime le plus au monde, c’est d’être assi au camping après une bonne ride, une bière de micro locale en main et examiner des cartes pour trouver les sentiers du lendemain. C’est pas ça la vie?

Le lendemain on changeait de section de la foret Pisgah pour aller plus dans le coin de Brevard. Encore une fois un employé d’un bike shop (The Hub) nous donne sa recommendation, “sa piste préférée”. Par contre,a travers son enthousiasme on détecte quand même les mots clefs d’une randonnée difficile (Epic, Walk a bike, Rock Garden, Steep, very scenic, All Mountain) mais on décide de suivre ces indications.

La randonnée commençait par une brutale montée sur chemin forestier de 3000 pied. Ouf, c’est pas souvent qu’on roule la granny sur des routes forestière.

Arrivé au sommet la Piste Farlow’s Gap commence. Ouch! une piste “old school” super à pic rempli de roche. Ca ressemble plus à un ruisseau à sec qu’une piste.

J’ai quand même du plaisir a me frailler une ligne dans cette desolation même si le temps de la vietnam des années 90 de Sainte-Anne est révolu. Par contre, c’est pas mal trop freeride pour Isa qui se retrouve a marcher des longs bout. On ne désespère pas, on sait bien que le gars du magasin nous a pas fait grimper 3000 pied pour rouler ce rock garden.

Un peu plus loin la piste devient moins abrupte et nous passons a travers une superbe foret avec plusieurs ruisseaux à traverser. On comprend que c’est une piste Epic un peu commme en Nouvelle Zélande. Une piste difficile , loin d’être parfaite mais tellement belle et isolé que ça devient simplement magique!

La randonnée se divise en trois partie avec 3 ruisseaux principaux à franchir à pied. Avant le premier ruisseau c’était plutôt du freeride. Entre les deux ruisseaux il y avait quelques rares sections roulable et plusieurs beaux défi technique. Tandis que la dernière partie en plus d’être aussi panoramique que le reste était du bonbon a rouler.

Nous sommes retournés au magasin The Hub pour dire au gars qu’on avait vraiment eu ce qu’il nous avait vendu: (Epic, Walk a bike, Rock Garden, Steep, very scenic, All Mountain).

En parlant du magasin The Hub, il y une petite taverne à même le magasin. Pour l’état c’est un “club privé”, d’oû la raison de s’inscrire, mais pour nous c’était l’occasion de prendre une bière après une dure journée, parler de sentier et regarder les employés travailler sur les vélos. À quand “le club privé Le Yéti ou Le Foyer du Sport” on est partant!

Après la randonnée épique de Farlow’s Gap, on s’est diriger dans l’autre spot de sentier proche de Brevard. Le Dupont National Forest. Nous n’avions pas l’appareil photo ce jours là mais wow! Des sentiers un peu plus orienté vélo avec du flow, des slick rocks, des longues descentes rapide et dansante. On comprend pourquoi tout le monde en parle!

Notre dernière randonnée en Caroline était a quelques heures plus au Nord au Reservoir Scott. Nous avions entendu parler que c’était le nouvel endroit “hot” de l’état. Les sentiers suivent le contour de plusieurs petit bras de terre qui avance dans les eaux du réservoir. Les sentiers sont fait 100% à la main en assise avec un nombre étourdissant de virage en berm. Étourdissant est vraiment le mot car malgré l’effort et la qualité évidante de la main d’oeuvre les sentiers sont extrêment prévisible et toujours pareil. Nous nous sentions vraiment mal car surement des centaines d’heures bénévoles ont été investi dans ces sentiers et nous étions là à nous emmerder à mort. J’ai mis dit une phrase que je ne pensais pas possible de dire: si je vois un autre berm je vais vomir!

Peut-être que d’y retourner une autre fois en sachant à quoi s’attendre on tripperait comme des fous à se courrir après comme des écureils la pédale dans le tapis mais pour cette fois ce ne fut pas une réussite. J’ai tiré une leçcon importante des sentiers de la Caroline du Nord, c’est pas parce qu’un sentier n’est pas parfait qu’il est pas le fun et c’est pas garanti qu’un sentier parfait le soit!

Partie 2 : La Virginie à venir….

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.


*