Alors voilà! J'ai participé à ma 1ère Masse critique. Malheureusement, Crapule n'y a pas participé en raison d'un blessure. J'y étais avec des collègues du bureau, dont un qui ne compte plus ses participations à l'évènement. Voici un court récit de ce que j'ai vécu:
Ainsi donc, comme à chaque dernier vendredi du mois, plusieurs cyclistes se rejoignent tranquillement au Square Philips, en face du La Baie sur Ste-Catherine. Ça parle vélo, ça relaxe. Plusieurs ont déjà fait un arrêt au Pub avant de venir, question de se donner des forces. Les policiers sont déjà sur place, très tranquilles. Ils chillent eux aussi faut croire, surtout les policiers en vélo. Certains ont un système de son portable installé sur le vélo, ou dans une remorque. De la musique joue, l'ambiance s'installe. L'anticipation du départ monte un peu. C'est un évènement sans leader, ainsi le moment du départ n'est pas vraiment fixé, tous se surveillent et quand un petit groupe décide que ça part, et bien tout le monde enfourche son vélo, et commence à pédaler. Le parcours n'étant pas fixé d'avance, ce sont les cyclistes qui sont à l'avant de la procession qui décident d'où on va. Généralement, il s'agit d'un parcours dans le centre-ville, qui éventuellement prend la rue St-Laurent jusqu'au plateau, où le cortège s'arrête dans un parc pour fêter! Mais, rien n'est garantie!
Les cyclistes respectent le code de la route. Quand les premiers arrivent à une intersection ayant le feu au rouge, la procession s'arrête. Quand le feu vire au vert, ça repart. La seule exception, est que quand le cortège est engagé dans une intersection, il ne se sépare pas quand le feux redevient rouge. Certains cycliste, feront alors du
corking, ou du bouchonnage, disons.
[img:500:556]http://www.crasseux.com/cm/fr/corking.JPG[/img]
Cette technique permet aux cyclistes de freiner un peu les ardeurs d'automobilistes pressés. Le tout se déroule dans la bonne humeur, les passants et les automobilistes sont plutôt surpris et en général assez amusés. Certains scandent des slogans; mon préféré était: 'Nous ne bloquons pas le traffic, nous
sommes le traffic!'
Les policiers en vélo, qui aux premiers instants montraient des signes de stress, ont finit par prendre ça plus cool et certains commencèrent même à discuter vélo avec des participants. Leur travail était d'assurer la sécurité, et non pas de faire de la répression.
Les cyclistes viennent de tous les milieux, roadies, montagne, courriers, commuters, livreurs de dépanneurs (oui oui, avec leur tricycle de livraison). Des hippies, des plateausards, des racers en lycra, des jeunes, des vieux, des enfants! C'est une bonne manière de revendiquer plus de place pour le vélo dans la ville!
Je recommande à tous d'y participer, c'est une très bonne cause je trouve! Vous pouvez avoir une bonne idée de l'ambiance en regardant le vidéo sur le site de . Si je suis en ville, j'y serais surement pour la prochaine!